On sait tous que Paris est la ville de l'amour - vous nous le confirmerez en cette Saint Valentin - mais quelles sont donc les meilleures villes où il fait bon vivre quand l'on est jeune parent ? "Le Parisien" s'est sérieusement posé la question à ce sujet, en se penchant sur les principaux concernés, mais également sur les couples désireux d'avoir des enfants. Histoire de viser large.
Les critères pris en compte par le journal pour classifier les 444 villes de France concernées - comptant au moins 20 000 habitants - sont multiples et méticuleux puisqu'ils concernent autant l'environnement global que l'accueil des chérubins : pollution de l'air, taux de pédiatres et de maternités à proximité, capacité d'accueil petite enfance, taux d'activité, aires de jeux... De quoi se faire une bonne idée de la chose donc, selon le coefficient accolé.
Alors, quel sera votre coin de Paradis ?
Une chose est sûre, le barème du "Parisien" fait la part belle à l'Est de la France, chouettement représenté... Illkirch-Graffenstaden, Nancy (la ville natale de Virginie Despentes) et Chaumont se positionnent ainsi sur le podium. Trois premières places suivies de Montigny-lès-Metz, Vandoeuvre-lès-Nancy, Dijon... L'Est débarque en force dans la première quinzaine de ce classement à retrouver sur le site du Parisien. Une popularité à mettre sur le coup de l'abondance d'espaces verts, loin de l'urbanité étouffante.
Le Top 15 du "Parisien" accorde tout de même une certaine place à l'Ouest de la France. Comme ça, pas de jaloux. On pourrait ainsi évoquer Hérouville-Saint-Clair, La Teste-de-Buch, Saint-Médard-en-Jalles, Blagnac, Saint-Brieuc - fière représentante de la Bretagne... Suffisamment éclectique pour titiller la curiosité des jeunes parents en quête de sécurité, de climat accueillant et de jours heureux en perspective.
Ce qui dénote dans ce Top, c'est l'absence relative de grandes agglomérations, laissant la place aux petites villes situées en province. Une mise en avant qui s'explique par l'indéniable différence du coût de la vie bien sûr, un facteur qui compte. Mais pas seulement. Par les divergences de pollution également, et le calme relatif de ces villes, par rapport à Paris, Lyon et consorts, moins avares en ce qui concerne "la pollution sonore". Ce qui n'implique pas pour autant d'être dépourvu d'une bonne présence de transports en commun.
"On dit souvent que plus la ville est grande, plus c'est compliqué d'en sortir. Avec de jeunes enfants, on a souvent envie de pouvoir s'aérer. Et on se sent aussi plus en sécurité dans une petite ville", analyse auprès du journal le sociologue Jean Viard. Une raison parmi d'autres d'y emménager ? A méditer...