Vers 6 heures ce matin, plusieurs militants de Greenpeace se sont introduits dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube), située à environ 100 km au sud de Paris. Une « intrusion » confirmée à l’AFP par les gendarmes. Selon l’association écologiste, l’objectif de cette action est de « faire passer le message que le nucléaire sûr n’existe pas ». En effet, d’après Sophia Majnoni, chargée des questions sur le nucléaire à Greenpeace, « le but est de démontrer la sensibilité des installations nucléaires françaises, et à quel point il est facile d’atteindre le cœur d’une centrale ». Le responsable de communication de Greenpeace, Axel Renaudin, a d’ailleurs ajouté qu’ « une partie des militants a réussi à grimper sur le dôme de l’un des réacteurs, où ils vont déployer une banderole ». La gendarmerie a précisé à ce propos que certains de ces militants avaient déjà été interpellés.
De plus, d’après des informations émanant de LCI, d’autres militants de Greenpeace aurait également investit les centrales de Chinon (Indre-et-Loire) et celle de Saint-Louis-de-Montferrand (Gironde).
Ces opérations d’ « intrusion » font suite à l’audit initié par le gouvernement sur la sécurité des centrales nucléaires, Greenpeace dénonçant « une opération de communication qui ne prend en compte que les risques déjà identifiés dans le passé et ne tire pas les leçons de Fukushima ».
Alexandre Roux
(Source : ouestfrance.fr)
Crédit photo : AFP
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