« Bachelot, Yade, Amara, Jouanno, qui, pourtant, doivent tous les postes qu'elles ont occupés à Nicolas Sarkozy, crachent toutes dans la soupe ! ». Isabelle Balkany, première adjointe au maire de Levallois-Perret et épouse de Patrick Balkany, député et maire de la même commune, dénonce l’ingratitude de ces femmes politiques sur son compte Facebook. Elle fustige les propos et les actions de ces quatre sarkozystes, qui ont travaillé avec l’ancien président durant son quinquennat mais qui ont depuis clairement pris leurs distances avec les idées politiques de Nicolas Sarkozy et même avec celles de l’UMP.
Pour Isabelle Balkany, ces prises de position rebelles sont même une cause du machisme des hommes politiques : « Ces reniements caricaturaux sont humiliants pour les femmes et donnent du grain à moudre aux machos, nombreux en politique ! »
Cette déclaration d’Isabelle Balkany répond aux propos de Roselyne Bachelot du mercredi 26 décembre : l’ancienne ministre de la Santé et des Sports déclarait que si Nicolas Sarkozy revenait en politique et se présentait à une éventuelle primaire du parti en 2016, elle opterait plutôt pour François Fillon.
Les fautes des trois autres « coupables » selon Isabelle Balkany : Rama Yade, en s’exprimant sur sa grossesse, a confirmé que ses valeurs ne correspondaient plus à celles véhiculées par l'UMP. Elle a notamment évoqué un « repli identitaire ». Fadela Amara s'est quant à elle ralliée à François Hollande durant l’élection présidentielle. Enfin, Chantal Jouanno a quitté l’UMP pour l’UDI de Jean-Louis Borloo en octobre et a provoqué de nombreux remous au sein de son parti.
Crédit photo : Abaca
Sexisme : le machomètre de l’année 2012 - Votez !
Remarques machistes à l'Assemblée sur la robe de Cécile Duflot (Vidéo)
Sexisme à l'Assemblée : Bernard Accoyer dénonce des accusations infondées
Chantal Jouanno : l'UMP de Paris exige sa démission du Sénat après son départ à l'UDI