En Italie, la famille c’est sacré. Une étude menée par Coldiretti et Censis révèle que près d’un tiers des adultes italiens vivent encore chez leurs parents. Ce n’est pas tout : 54% des Italiens vivent à proximité de chez leurs parents et ils sont 42,3% à habiter à moins de trente minutes de distance.
La culture de l’amour des liens familiaux est forte, mais le contexte de crise économique serait également déterminant dans ces résultats. Pour preuve, depuis 1990, le pourcentage d’adultes qui habitent chez leurs parents a augmenté de 48%. Autre indice sur l’influence de l’environnement économique : les jeunes entre 18 et 29 ans, population la plus touchée par la crise, sont 60,7% à rester au sein du foyer parental.
Une cohabitation qui ne se passe pas toujours très bien : l’année dernière, un couple italien a cherché à expulser son fils de 41 ans de la maison car il était « capricieux, désagréable et agressif ». Le fiston aurait rendu la vie impossible à ses parents.
En 2009, une enquête Eurostat affirmait que les Français et les Finlandais étaient ceux qui quittaient le plus tôt le domicile familial en Europe. Dans tout les cas, « les hommes habitent plus longtemps chez leurs parents que les femmes ».
Nicolas Pasquier
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