Que dire de la sensationnelle Simone Biles qui ne se sait déjà ? Quadruple championne olympique et quintuple championne du monde, la gymnaste d'exception a même fait l'objet d'un biopic, Simone Biles : Les Sacrifices d'une championne. Et ce à seulement 24 ans. Un parcours impressionnant qui ne demande qu'à le devenir davantage. Surtout à Tokyo, où, de l'avis général, Biles serait bien partie pour un record historique de médailles.
Mais même à l'extérieur des Jeux Olympiques, Simone Biles entre dans l'Histoire. Une histoire anecdotique, certes, mais tout de même : en ce mois de juillet, la légende de la gymnastique est effectivement devenue la première olympienne à recevoir un emoji à sa gloire sur le réseau social Twitter, plateforme où elle est abondamment mentionnée ces derniers jours, comme le rapporte le média spécialisé Front Office Sports.
L'emoji en question ? Il est plutôt insolite : une chèvre en justaucorps et en plein exercice physique. Au cou de l'animal, une médaille d'or. Drôle de fable. L'explication est toute simple : "goat", qui signifie "chèvre en anglais", désigne également un acronyme : Greatest of All Time. La meilleure de tous les temps.
L'allusion est à la fois explicite et métaphorique, et plairait certainement à la principale concernée. Comme le détaille effectivement le journal sportif L'équipe, la championne multi-médaillée a elle-même pris l'habitude ces derniers temps de porter en compétition un justaucorps "orné d'une tête de chèvre en paillettes". De quoi faire de la "goat" un animal totem. Et susciter l'enthousiasme général. Sur Twitter justement, les réactions ne manquent pas : "Je t'aime Simone", "Allez Simone !", "C'est mérité", "Je lui souhaite le meilleur", scandent les internautes.
Un enthousiasme communicatif qui ravit la sportive aux 19 titres mondiaux, surtout quand il émane des jeunes générations, que l'Américaine est bien décidée à inspirer. "J'espère que les enfants qui regarderont n'auront plus honte d'être bons dans quelque domaine que ce soit", explique en ce sens celle-ci aux médias. Un engagement auprès d'une audience juvénile qui ne représente pas la seule cause de cette femme de convictions.
Comme l'évoque effectivement le média international France 24, Simone Biles, par-delà les compétitions, s'est aussi bien illustrée par son soutien au mouvement Black Lives Matter que par celui exprimé envers les victimes d'agressions sexuelles. En 2018, elle libérait la parole à ce sujet, révélant avoir été victime de Larry Nassar, ancien médecin de l'équipe nationale américaine de gymnastique féminine reconnu coupable de pédophilie.
Une championne inspirante à plus d'un titre.