En début d'année, Kourtney Kardashian avait endossé un nouveau rôle : celui de fondatrice de site lifestyle. Un blog baptisé Poosh, qui traite aussi bien de sujets food ("Ces en-cas qui créent du muscle"), musique ("La playlist de Khloé pour faire du sport") ou mode ("Préparer sa valise pour un week-end avec la styliste de Kourtney"). De quoi satisfaire un large public en quête de régimes drastiques et de looks californiens valant trois SMIC. Et puis avouons-le, la mise en page est soignée, la publication plutôt abondante. La clé du succès digitale, en somme.
Mais récemment, Poosh s'est attaqué à un sujet qui a fait réagir plus qu'à l'accoutumée sur la Toile : les soins intimes, ou plus précisément : "Non-Toxic Feminine Washes That Won't Harm Your Hoo-ha", que l'on peut aisément traduire par "Savons féminins non toxiques qui ne feront pas de mal à votre minette". Oui, Poosh et donc Kourtney Kardashian, se réfèrent publiquement au sexe féminin, au vagin, à la vulve et à ses petites et grandes lèvres, via le terme enfantin "minette" ou "zézette", selon les préférences - un article supprimé depuis .
Evidemment, Twitter s'en est donné à coeur joie, notant le ridicule de la situation et rappelant par la même occasion qu'avant de conseiller les femmes sur les produits qu'elles devraient utiliser ou non sur leur vulve, peut-être aurait-il fallu faire appel à un·e expert·e. Certaines internautes sont même allées jusqu'à préciser qu'un vagin possédait un mécanisme assez ingénieux pour se nettoyer tout seul, et qu'avoir recours à des savons spéciaux était ainsi aussi inutile et stupide que d'employer des mots d'enfants pour le désigner.
"Si vous êtes trop gênée pour dire vagin, alors pourquoi vendre des produits sans valeur pour eux ? Le vagin n'a besoin de rien pour rester frais", écrit l'une. "Hoo-ha ? Les femmes adultes ne sont pas des enfants. Et hoo-ha, c'est aussi un mot d'argot anglais qui signifie quelque chose de complètement différent (un brouhaha, ndlr)", poursuit une autre.
Et puis très vite, la comparaison avec Gwyneth Paltrow a émergé. Il faut dire que l'actrice américaine a aussi ses casseroles en termes de conseils sur l'hygiène intime. Tellement, que plusieurs spécialistes et gynécologues ont souvent mis en garde contre ses "astuces" nocifs pour la santé, qu'elle donne sans aucune formation médicale au préalable. On se rappelle notamment de la douche vaginale, qu'elle prônait sur son blog comme la clé d'un sexe en bonne santé. Quoiqu'il en soit, si le terme prête à rire voire à un lever très exagéré de yeux au ciel, le contenu de l'article est toujours moins inquiétant que celui de Marie Claire UK, qui avisait en début d'année de glisser du persil dans son vagin pour déclencher ses règles.