En 1990, 546 000 femmes sont décédées des suites de complications pendant la grossesse ou l’accouchement. Elles n’étaient « plus que » 358 000 en 2008. Grâce à une amélioration des systèmes de santé mais aussi à une meilleure éducation des femmes, le taux de mortalité maternelle dans le monde a en effet chuté de 34 %. Des décès principalement causés par les infections, l’hypertension, les graves saignements après l’accouchement et les avortements non médicalisés.
Toutefois, aussi encourageants soient-ils, ces progrès sont loin de satisfaire les objectifs du millénaire pour le développement des Nations Unies. Pour les réaliser, il faudrait en effet diminuer de 5,5 % chaque année la mortalité maternelle. La décrue est actuellement de 2,3% par an.
Marie-Laure Makouke