Contracter les abdos pour maintenir son équilibre en cas de coup de frein, se contorsionner pour attraper une barre d’appui ou pour faire de la place à un de ces individus mâles incapables de serrer les jambes dans le métro, s’asseoir et se relever du strapontin à chaque station pour faire de la place, pousser les fameuses portes de sortie qui pèsent un âne mort et prendre les escaliers parce que l’escalator est encore en panne, c’est du sport. Et ça paye.
Des chercheurs anglais viennent de prouver que les personnes qui prenaient les transports en commun tous les jours étaient moins grassouillettes que les accros du volant. Pour mener à bien cette étude parue dans le British Medical Journal, des chercheurs de la London School of Hygiene & Tropical Medicine et de l’University College de Londres se sont penchés sur l’IMC (indice masse corporelle, ndr) et la masse graisseuse de 7 534 travailleuses et travailleurs londoniens.
Conclusion : les femmes habituées des transports en commun, tout comme celles qui marchent ou qui pédalent chaque jour, pèsent en moyenne 2,5 kilos de moins que celles qui utilisent leur voiture, et ont un IMC inférieur d'environ 0,7%. Même chose chez les hommes qui prennent le métro ou le bus et qui affichent 3 kilos de moins que les automobilistes et un IMC inférieur de 1%.
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