Selon un sondage réalisé par SexyAvenue, site spécialisé dans le shopping coquin sur internet, 62 % des Français seraient prêts à se laisser tenter par une expérience BDSM (pour « Bondage, Discipline, Domination, Soumission, Sadomasochisme ») avec leur partenaire uniquement par amour. Cette étude réalisée auprès de 1764 internautes entre le mois de décembre 2014 et janvier 2015 révèle que les deux tiers des personnes interrogées seraient partants pour pratiquer quantité de choses (bondage, domination et/ou soumission et sadomasochisme) sous la couette (et ailleurs) afin d'offrir davantage de plaisir à la personne qui partage leur lit.
On comprend mieux le succès phénoménal de la trilogie érotico-romantique « 50 Nuances de Grey » qui fait justement état d'une relation sado-masochiste entre le puissant et ténébreux Christian Grey (Jamie Dornan) et l'ingénue Anastasia Steele (Dakota Johnson). L'adaptation au cinéma de cette saga littéraire signée E.L. James devrait également participer à la démocratisation et la désacralisation de la pratique du bondage.
Une enquête publiée dans le Journal of Sexual Medecine révélait que non seulement la pratique du SM ne serait pas signe d'une pathologie mentale mais qu'au contraire, ceux qui la pratiquent seraient plus équilibrés et épanouis que les autres. Un avis partagé par Sophie Bramly, créatrice du site SecondSexe.com, qui confiait récemment à Terrafemina : « Les adeptes de cette pratique que j'ai eu l'occasion de rencontrer sont, pour la plupart, parmi les plus équilibrés. Leur rapport aux autres est aussi extrêmement sain ».
D'après les résultats d'une autre étude menée par des chercheurs de l'Université de Northern Illinois et révélée par le Huffington Post, il semblerait même que la pratique du sadomasochisme ait des vertus déstressantes se rapprochant de celles procurées « par le yoga, ou certaines pratiques de méditations. » En revanche, jusqu'à preuve du contraire, le yoga n'a jamais permis de grimper au rideau. Quoique...