Pour la première fois, et alors que le ministère de l'Économie planche sur le rabotage des niches fiscales, une étude tente de mesurer les retombées des services à la personne. Résultat : le secteur rapporterait 2,6 milliards d’euros à la collectivité, malgré le coût de 6,3 milliards des aides publiques dont il bénéficie.
Selon l’étude, ces chiffres seraient le résultat de trois sources d’économies : les services à la personne rapporteraient 2,7 milliards d’euros en palliant le manque de places en maisons de retraite médicalisées, 675 millions de recettes fiscales grâce aux gardes d’enfants qui permettent d’augmenter le taux d’activité des femmes, et 360 millions d’euros avec le soutien scolaire qui éviterait de nombreux redoublements.
Et avec cette étude, la Fédération du service aux particuliers (FESP) compte bien montrer l’intérêt de maintenir ses aides publiques. Selon elle, si le crédit d’impôt accordé aux particuliers pour payer les employés à domicile passait à 45% au lieu des 50% actuellement, cela entraînerait une perte de 387 millions pour l'État. En effet, les ménages arrêteraient d’embaucher face à la hausse des tarifs, causant la fermeture de sociétés et la perte de 120 000 emplois.
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