« Qui suis-je pour juger les homosexuels ? Une chose est de manifester de l’affection à une personne homosexuelle et une autre c’est de justifier moralement la pratique de l’homosexualité », explique l’archevêque Fernando Sebastián, qui a été récemment nommé cardinal par le pape François. « A une personne, je peux lui dire qu’elle a une déficience qui est ce qu’elle est, mais ça ne justifie pas que j’ai arrêté de l’estimer et de l’aider. On va être à ses côté, mais l’Eglise ne peut pas changer les exigences de la morale », reprend-il.
« Avec tout mon respect, je dis que l’homosexualité est une manière déficiente de manifester sa sexualité, parce que cette dernière a une structure et un but, la procréation. Dans notre corps, on a tous des déficiences. Moi j’ai de l’hypertension. Dois-je m’énerver parce qu’on me le dit? C’est une déficience que je dois corriger comme je peux », continue le religieux dans un entretien paru dans le journal espagnol Sur de Malaga. Fernando Sebastián fait partie des 19 nouveaux cardinaux nommés par le pape François.
« Dire qu’être homosexuel est une déficience n’est pas une offense, c’est une aide parce que beaucoup de cas d’homosexualité peuvent être récupérés et normalisés avec un traitement adéquat. Ce n’est pas une offense, c’est de l’estime », conclut le religieux.