Certaines eaux en bouteille ne sont pas aussi pures que le prônent certaines marques, selon le magazine 60 millions de consommateurs et la Fondation Danielle Mitterrand – France Libertés qui publiaient lundi 25 mars, un manifeste pour l’eau potable et dénonçaient, analyses à l’appui, des traces infimes de pesticides et de médicaments dans plusieurs eaux minérales de grande consommation. Mais ces résultats sont contestés par le syndicat des eaux en bouteille qui déclare dans un communiqué : « La Chambre syndicale des eaux minérales confirme qu'il n'y a aucun résidu de médicaments dans les eaux minérales naturelles et qu'elles sont parfaitement conformes aux normes en vigueur en France, et vont même au-delà de ce qu'exige la réglementation ».
La Chambre syndicale des eaux minérales qui se dit étonnée de ces résultats, indique qu’elle a fait réaliser des contre-expertises par un laboratoire indépendant du CNRS au sein de l’université de Bordeaux, et ce, après une première étude de 60 millions de consommateurs. Selon le syndicat, les conclusions « contredisent les résultats publiés et confirment l'absence de résidus médicamenteux dans les eaux minérales ».
Quant aux traces de pesticides trouvées, elles « le sont à des niveaux infinitésimaux de l'ordre du milliardième et donc parfaitement conformes à la réglementation ».
Elodie Cohen Solal
Des traces de résidus chimiques dans l’eau en bouteille et du robinet
Des traces de médicaments dans l’eau du robinet
L’accès à l’eau potable : le défi du millénaire