Meghan Markle n'en est pas à sa première "erreur de conduite", si on en croit le protocole anglais. Celle qui avait osé fermer la porte de sa voiture en arrivant à la Royal Academy de Londres lors de son premier événement en tant que duchesse de Sussex, porter du vernis bordeaux, et échanger un avis (positif) sur l'issue (elle aussi positive) du référendum irlandais sur l'avortement, viendrait de frapper à nouveau.
D'après le Sun, Meghan Markle refuserait de présenter son bébé sur les marches de la maternité, quelques heures à peine après l'avoir mis au monde, comme l'a fait notamment Kate Middleton avant elle. Une décision qui serait liée aux vues féministes de l'ancienne actrice de Suits, qui n'a jamais cessé de s'engager pour les droits des femmes et l'égalité.
Le tabloïd cite également une source qui affirmerait que "Harry et Meghan se rendent compte qu'il y a un grand intérêt public, mais ce bébé n'est pas un héritier direct du trône et ils veulent que la naissance soit aussi privée que possible. Meghan est nerveuse à l'idée de complications telles qu'une césarienne d'urgence et ne veut pas être contrainte d'avoir l'air immaculée sur les marches de l'hôpital quelques heures plus tard." Comme on la comprend - césarienne ou pas, d'ailleurs.
Une pression qui affecte aussi les citoyennes autour du globe. Dans une lettre ouverte adressée à Meghan et publiée en pleine page de pub dans le New York Times, Chelsea Hirschhorn, PDG de FridaBaby, une compagnie qui veut "Préparer les parents aux réalités pas sexy et sans filtre de la parentalité avec des solutions simples mais géniales qui font l'affaire", la supplie de ne pas rentrer dans le jeu de la présentation tirée à quatre épingles :
"Bien sûr, votre brushing sera parfait pour votre photo à la sortie de l'hôpital, mais les gens seront plus occupés à donner leur opinions (...) que d'avoir une conversation honnête sur ce que les femmes traversent pendant la naissance et immédiatement après. A travers notre travail, nous nous attaquons au côté de l'accouchement qui n'aura pas autant de temps d'antenne. Les femmes font tomber les barrières à gauche et à droite, alors pourquoi est-il encore tabou de parler des séquelles brutes de ce que votre corps vient de subir ?", interroge-t-elle.
Elle poursuit ensuite en évoquant avec humour - et une bonne dose de vérité - l'état post-partum.
"Ainsi, lorsque le jour de la "grande révélation" arrive, (...) oubliez la parade des bébés en grande pompe. Laissons plutôt les journaux titrer de la sorte : "Le prince présente le royal baby car maman est au lit, assise sur un paquet de glace."
Et si vous ne pouvez vraiment pas passer outre, alors offrez-nous au moins un aperçu des sous-vêtements en résille sous votre robe pour garder un côté vrai. Avec votre aide, nous aurons fait de réels progrès. Nous vous soutiendrons sur le chemin vers le rétablissement et nous espérons que vous prendrez tout le temps dont vous avez besoin - parce qu'élever un être humain exige de se sentir comme un être humain. Faites-nous confiance, votre vagin (et votre bébé) vous remerciera."
Après lecture de cette tribune, on espère de tout coeur que la duchesse de Sussex ne sortira pas présenter le royal baby.