La ménopause ne sera peut-être plus irréversible. Une équipe de l’université du Caire en Egypte a testé une méthode de restauration ovarienne qui s’est révélée concluante. Le traitement consiste à injecter des cellules souches dans l’organisme de la future mère et ainsi restaurer la fonction de ses ovaires. De fait, les ovaires traités se remettent à produire des cellules sexuelles, nécessaires à la conception d’un embryon.
Si cette méthode n’a, à ce jour, été testée que sur des animaux, on peut imaginer que ces travaux donnent un espoir de maternité aux femmes atteintes de ménopause précoce (environ 1% des femmes de moins de 40 ans).
Le traitement est en revanche controversé car il utilise des cellules souches prélevées sur des embryons. Chez l'humain, elles seraient prélevées sur des fœtus avortés, ou éventuellement, sur des embryons cultivés en laboratoire dans cet unique but.