Elle est incontestablement l'une des reines du cinéma d'action. De celles qui ont bercé les jeunesses de bien des générations en manque de sensations fortes. Michelle Rodriguez, c'est Girlfight, Resident Evil, Fast and Furious, Avatar, aussi bien du cinéma d'auteur que des blockbusters, mais toujours : des figures de femmes à poigne.
Personnages emblématiques, mais au destin pas toujours super feel good. Un détail sur lequel s'est d'ailleurs attardé la star l'espace d'une interview intimiste. S'exprimant sur son refus de revenir dans Avatar 2, l'actrice hispano américaine a constaté que ses alias à l'écran avaient tendance... A disparaître.
Pour mieux revenir dans une énième suite, comme par magie. Pas simplement chez James Cameron, mais aussi dans Machete, et la saga Fast and Furious, tel que le rapportent nos confrères d'Allociné ... Mais pourquoi cette tendance à faire mourir Michelle Rodriguez au ciné ?
La principale concernée a bien une petite idée...
Et sa théorie est placée sous le signe de l'irrévérence bien placée.
On l'écoute : "Je ne sais pas pourquoi, c'est bizarre... Mais j'imagine que les scénaristes ne savent pas quoi faire de la fille qui n'a jamais de mec. Et ils doivent se demander : 'Comme elle n'a pas de mec, on devrait la laisser en vie ou la tuer ?"... Une réponse ironique mais plutôt lucide, qui en dit long sur l'écriture pas toujours très aboutie des héroïnes à Hollywood.
Dans la plupart des films d'action, Michelle Rodriguez est plutôt du genre indépendante, émancipée de tout "crush" ou "love interest" (intérêt amoureux), et la plupart du temps, "badass" : dure à cuire et déterminée à en découdre. Etre la demoiselle en détresse, très peu pour elle. Et embrasser un mec n'est pas forcément le cadet de ses soucis. L'actrice semble avoir conscience de cette constante...
Et c'est aussi pour ça qu'on aime la voir au cinéma. Et tant pis si scénaristes et producteurs voient d'un mauvais oeil "les filles qui n'ont pas de mec". La liberté de ton que privilégie Michelle Rodriguez l'a amenée à devenir peu à peu une véritable icône LGBTQ auprès des jeunes générations. Il y a près de dix ans d'ailleurs, l'actrice défrayait la chronique en faisant publiquement son coming out bisexuel.