« J'énerve les femmes ménopausées. Ça doit les rendre dingue que tout aille bien dans mon corps » : c’est au cours de la savoureuse interview qu’elle a donnée au site Metronews que la bimbo (ah non, zut, elle n’aime parle qu’on l’appelle comme ça, ça fait vulgaire) a livré sa théorie toute personnelle sur certains rejets dont elle ferait l’objet. Avouant que « son public, ça va de 6 ans à, disons, 50 ans », elle a ainsi fustigé les femmes seniors, ces jalouses incapables de comprendre la profondeur de l’« univers » de celle qui a « fait rire toute la France ». Avant de conclure, « ce n'est pas de ma faute si je ne sais pas tout [à 20 ans] ».
Certes.
Encore que...
Changer les couches ? Une activité débilisante et, a priori, exclusivement féminine, donc, qui pousserait dès lors peu de pères à prendre un congé parental, lequel serait mieux accepté par les entreprises s’il concernait des enfants plus âgés et, donc, « des problèmes un peu plus compliqués ».
Mais qui peut bien être l’auteur de cette malodorante théorie machiste ? Patrick Balkany ? Eric Zemmour ? Perdu ! C’est Valérie Pécresse, cacatophile notoire, misogyne patentée ou prête à tout pour s’opposer au projet de loi pour l’égalité hommes-femmes du gouvernement. Cochez votre réponse…
Alors que le service public nous gratifie depuis deux semaines de la gourmande émission « Qui sera le meilleur pâtissier ? » (sans aucune pub, un délice !), le programme se voit attaqué par une pétition des Féministes en mouvement qui lui reprochent d’avoir laissé diffuser des propos jugés sexistes. « Les petites filles aiment les coccinelles et les petits garçons les dinosaures, les trucs bruts de décoffrage », a-t-on ainsi pu entendre mardi dernier, en plus d’autres archaïsmes sur les prétendues prédispositions des femmes pour la pâtisserie. Rémy Pfimlin, président de France Télévisions, ainsi que Najat Vallaud-Belkacem et Aurélie Filipetti ont ainsi été rappelés à l’ordre par près de 500 signataires en colère.
Une addition salée.
« Les femmes vont à l’université pour trouver un mari » : Boris Johnson, le gros malin auteur de cette magnifique sortie n’est autre que le maire de Londres (la reine appréciera). En cause ? Le fait qu’en Malaisie, 68% des étudiants sont des femmes, commenté par l’hilarant : « Il faut bien qu’elles trouvent des hommes à épouser ». Mmh… Mdr, Boris, comme disent les jeunes. Depuis, notre homme est « revenu sur ses propos » en justifiant qu’avec « 68% d’étudiantes, le phénomène sociologique que constitue l’accouplement était intensifié. »
Euh… d’« accouplement » ? Le choix des mots, le choc des propos…
Sans commentaire...