Après sa mise hors de cause de l'affaire de la sex-tape de Matthieu Valbuena, Djibril Cissé se raconte dans un livre autobiographique. Dans "Un lion ne meurt jamais", l'ancien joueur de l'Olympique de Marseille revient sur sa carrière notamment au sein de l'équipe de France, et le tristement célèbre épisode de la grève des bleus lors du Mondial 2010. Le footballeur retraité, récemment éliminé de l'émission Danse avec les stars, s'est également attardé sur sa foi. Enfant, Djibril Cissé a grandi au milieu d'une famille de confession musulmane, avec un frère imam en Belgique.
Jusque là peu intéressé par les questions religieuses, il intégre un centre de formation à Nîmes où il suit des cours de catéchisme pour la première fois. "J'étais pas obligé, parce qu'on ne peut pas dire obligé, j'étais curieux. Parce qu'on ne m'avait pas appris. Mon père était parti donc je n'avais pas de modèle religieux donc j'ai dit 'pourquoi pas' (...) J'ai vraiment accroché". Adolescent à l'époque et jeune talent prometteur, Djibril Cissé trouve sa voie. "A 15 ans, je l'ai dit à ma mère, j'ai dit 'Je pense que j'ai trouvé ma religion, ce n'est pas l'islam' et ma mère a compris".
Critiqué pour cette conversion dans son pays d'origine, la Côte d'Ivoire, l'ancienne recrue de Guy Roux, explique que sa religion ne regarde que lui."Ce n'est pas très bien vu (...) J'ai expliqué aux gens qui méritaient l'explication, ils ont compris (...) ils ont accepté. Après, ce que pensent les gens... Ma religion, ça me regarde, je ne fais de mal à personne. Quand je vais en Côte d'Ivoire, je respecte, je me couvre, je couvre mes tatouages et ça se passe très bien".
Côté Twitter, les internautes ont visiblement apprécié l'intervention de l'icône du football français. Les twittos l'ont trouvé particulièrement touchant. Djibril Cissé les a d'ailleurs remercié pour leurs commentaires.