

Même l'Education Nationale est impuissante devant les communes du sud du Maine-et-Loire qui n'ont pas d'écoles primaires publiques. C’est une situation unique en France et les parents d'élèves qui arrivent dans ces contrées et osent demander des écoles publiques se font malmener. C'est une guerre dans cette Vendée de tradition catholique où l’école publique s’oppose à l’école privée.
Les Mairies argumentent que les familles qui demandent ne sont pas suffisamment nombreuses à signer un registre pour prétendre à l'école publique, mais ceux-ci ont reçu des menaces. Pourtant l'Education Nationale avec l'article L212-2 stipule : "toute commune doit être pourvue d'au moins une école élémentaire publique, à partir de 15 enfants inscrits". 7.000 enfants voudraient bien être scolarisés dans le public.
Les habitants natifs de ces communes ne veulent pas qu’on change leurs habitudes et n’hésitent pas à dire que ces "étrangers", (comme ils les surnomment), viennent tout chambouler. Mais, ces "étrangers" viennent des villes voisines d'Angers ou de Nantes et sont de plus en plus nombreux.