Culture
Pour les éditorialistes, Ayrault a pris des « demi-mesures »
Publié le 23 août 2012 à 11:00
Par Ide Parenty | Rédacteur
Ide Parenty, rédactrice spécialisée dans les sujets de société sur le site terrafemina.com
Relèvement du plafond du Livret A, réforme bancaire, contrats d'avenir, diminution de la taxe sur les carburants… Jean-Marc Ayrault a sonné la rentrée du gouvernement mercredi avec l'annonce des réformes de rentrée. Des « demi-mesures » pour certains éditorialistes, qui n'ont pas provoqué selon eux de « raz-de-marée d'enthousiasme ».
Pour les éditorialistes, Ayrault a pris des « demi-mesures » Pour les éditorialistes, Ayrault a pris des « demi-mesures »© AFP
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Au lendemain du premier Conseil des ministres de la rentrée où le Premier ministre a présenté le « programme de travail » de son équipe pour les prochains mois, les réformes annoncées ne provoquent pas de « raz-de-marée d'enthousiasme » selon les éditorialistes.

Au Figaro, Gaëtan de Capèle considère que le gouvernement a fait « une rentrée par le petite porte » en renonçant notamment à plusieurs promesses de campagne, comme le blocage des prix de l'essence ou le doublement immédiat du plafond du Livret A. Pour l’éditorialiste, « Jean-Marc Ayrault a délivré une mini-ordonnance », dont les premières mesures seraient « totalement déconnectées des urgences du moment ». Pour Paule Masson, à l’Humanité, « le bilan n'est pas fameux », qu’il s’agisse « reflux des prix à la pompe » ou « des emplois d'avenir ».
À la République du Centre en revanche, Jacques Camus retient « la volonté manifeste de mettre en scène un gouvernement « dans l'action » ». Tout comme Yves Harté dans Sud Ouest, pour qui « François Hollande a entendu les remarques sur la mollesse des cent jours ». Mais, l’éditorialiste de la République du Centre parle tout de même de « demi-mesures », suivi par Didier Louis du Courrier Picard qui n’y distingue « pas de nouvelles réformes à l'horizon ».

Chez Jacques Guyon (La Charente Libre), le jugement est plus sévère. Pour lui, les réformes annoncées mercredi « n'ont pas provoqué un raz-de-marée d'enthousiasme », et sonneraient même « comme une trahison des promesses de campagne ». Francis Laffon de L’Alsace ironise sur un gouvernement qui crie « en avant toute, mais surtout, en avant doute ». Selon lui, derrière la modestie se cacherait « une prudence de sioux pour s'adapter aux réalités de la conjoncture ».

Source : AFP
Crédit photo : AFP

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