Travailleurs et travailleuses du sexe ne sont plus les bienvenus sur les sites de réseautage professionnel. LinkedIn refuse de promouvoir les activités liées à la prostitution et aux plus soft services « d’escort ».
Une mise à jour des règles d’utilisation du réseau social professionnel a été formulée lundi 20 mai : « N’entreprenez pas les choses suivantes : télécharger, publier, envoyer par mail ou transmettre des contenus qui, même si c’est une activité légale dans votre pays, promouvraient les services d’escort ou la prostitution ».
Contacté par le site high tech américain Mashable, un représentant de LinkedIn a confirmé que si la mise en forme explicite des conditions d’utilisation avait bien été reformulée, l’injonction, elle, n’avait rien d’une nouveauté. En effet, le réseau pro bannissait depuis longtemps les activités « illégales ». Seulement, le site se trouve être implanté dans des pays où la prostitution n’est pas encadrée.
Par ailleurs, de plus en plus de profils proposaient des services apparentés à de la prostitution. Femmes et hommes annonçaient ainsi, sur leur profil, dispenser « massages érotiques et sensuels ». Les profils liés à ces pratiques ont été supprimés par LinkedIn. Plus de CV, ni de contact en ligne ne seront tolérés sur le site.
LinkedIn a été créé en 2003. Ce réseau social professionnel permet de se construire un réseau en ligne, pour « faciliter le dialogue entre professionnels ». Pour les 200 millions de membres revendiqués début 2013 par le site, c'est un outil de gestion d’e-réputation et de personnal branding.
Victoria Houssay
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