« Des rues d'Abidjan aux podiums d'Yves Saint Laurent », le sous-titre de son autobiographie résume bien la trajectoire ahurissante de Rebecca Ayoko, une petite fille née dans la misère d’une ville de Côte d’Ivoire, battue, violée, devenue mère à treize ans avant d’être repérée par un photographe français et de devenir miss Côte d’Ivoire puis l’égérie du plus grand couturier français des années 1980-1990, Yves Saint Laurent.
Dans « Quand les étoiles deviennent noires » (le nom d’une robe que le couturier lui dédia) l’ancienne top dépeint son amitié avec le couturier, entre complicité et admiration réciproque mais aussi, et sans complaisance, le monde impitoyable de la haute couture qui porte aux nues et où l’on est rapidement déchu. Rebecca a connu la jet-set, la Une et les défilés et puis la disgrâce, l’abandon et l’anonymat. « C’est un métier où tout va très vite, on finit vite à la retraite. Lorsque les lumières sont éteintes, on se retrouve dans le noir total », expliquait-elle au Grand journal il y a quelques jours.
Elle y rend surtout hommage au premier créateur qui fit défiler une Africaine en haute couture, un monde dans lequel il a introduit des modèles de toute nationalité et la beauté dans toute sa diversité. Une révolution que Rebecca Ayoko raconte avec humour à notre partenaire MyBOOX.
Découvrez également tous les conseils de lecture de notre partenaire MyBOOX et la sélection de la rédaction de Terrafemina dans notre dossier spécial Rentrée littéraire 2012.
Crédit photo : Facebook/Rebecca Ayoko
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