Robert Edwards avait été tardivement récompensé par le Nobel de médecine en 2010 « pour le développement du traitement de la fécondation humaine in vitro ». Toute sa vie il a travaillé dans l’espoir d’offrir à des couples ayant des problèmes de fertilité la possibilité d’avoir des enfants, un défi qu’il remporte le 25 juillet 1978 avec la naissance de Louise Brown, le premier bébé-éprouvette.
Lui-même père de cinq filles qui lui ont donné onze petits-enfants, ce biologiste a depuis permis la naissance de plus de quatre millions d’enfants grâce à sa technique. « On m’a traité de fou. Personne ne voulait prendre ce risque éthique » rappelait-il à l’obtention du Nobel en 2010.
Il est décédé ce mercredi 10 avril, à l’âge de 87 ans, « paisiblement dans son sommeil après une longue maladie » a annoncé un porte-parole de l’université de Cambridge.