Cet ingénieur de 42 ans participait à une séance de bondage en compagnie de deux femmes et tentait d'appliquer une technique japonaise, dite du shibari, consistant à attacher des personnes « avec art et raffinement », lorsque l'une de ses partenaires est décédée.
Alcoolisés et drogués, les trois individus rentraient de boîte de nuit lorsqu’ils ont commencé cette séance de bondage. Soter Mulé a alors ligoté les deux femmes avec une même corde maintenue à deux mètres de hauteur. L’une d’elle se serait évanouie, entraînant la suffocation de l’autre. L'ingénieur a tenté de sauver les jeunes femmes en coupant la corde qui les liait, avant d'appeler les secours et la police.
Ce responsable du BDSM (Bondage discipline soumission masochisme), surnommé Kinbaku dans le milieu s’est dit « désespéré » et a qualifié les faits « d’accident horrible ». Un autre adepte de cette pratique a pris sa défense en déclarant : « Il était considéré comme une des personnes les plus expertes, avec la tête sur les épaules ».
De son côté, le Parquet a qualifié les faits d’homicide involontaire compte tenu du fait que les deux jeunes femmes étaient consentantes. La première partenaire de Kinbaku, Paola Caput est donc décédée. La seconde, âgée de 23 ans, a été retrouvée dans un état grave et hospitalisée.
Claire-Marie Allègre
(Source : leparisien.fr)
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