Michael O'Leary, le fantasque patron de la compagnie aérienne irlandaise explique cette hausse importante par un recul de 8% du trafic de cette année et par une prévision de baisse d'encore 4% pour les 12 prochains mois. Les clients de Ryanair sont à classer dans plusieurs catégories.
Les "classes moyennes" qui profitent de prix accrocheurs pour s'offrir un city-trip à Rome, Barcelone ou dans une autre grande ville. Avec la crise qui frappe le moral des consommateurs, ce genre de passagers risque d'hésiter et d'espacer les voyages vu les nouveaux tarifs.
Les personnes issues de l'immigration, qui rendent visite à leurs familles, principalement vers le Maghreb et l'Europe de l'est. Cette clientèle devrait être encore plus sensible à l'augmentation de 100 euros prévue.
Seuls les clients plus favorisés financièrement, qui se sont offerts une villa dans un pays du sud, ne devraient pas raréfier leurs séjours pour profiter du soleil qui fait tant défaut dans le nord. Vu que les autocars continuent à proposer des lignes régulières vers les mêmes destinations, n'est-ce pas le modèle économique du vol low-cost qui est remis en question et son futur est-il assuré ?
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