Qui dit fêtes hivernales dit sapin de Noël, c'est acté. Mais à l'heure de l'écoresponsabilité, on se demande bien quel camp choisir : artificiel ou naturel ? Quand bien même il prendrait moins de place et marquerait moins notre salon de ses épines, le sapin artificiel serait-il la fausse bonne idée, à éviter à tout prix ? Quel choix s'avère le plus pertinent en terme de transport comme de recyclage ? Eléments de réponse.
Dans la catégorie des achats pas très écolos, le sapin artificiel (en plastique), non recyclable, se pose là. Majoritairement venu d'Asie, son bilan carbone est effectivement bien moins favorable que le sapin naturel, rappelle Femme Actuelle, d'autant plus qu'il est fabriqué à partir de dérivés de pétrole, là où les sapins naturels, les plus vendus de tous (5,9 millions des 6,6 millions sapins de Noël vendus en 2021 sont naturels, précise Europe 1), sont aisément recyclables et biodégradables.
Sur le plan du bilan carbone, la balance penche du côté du sapin naturel, la majorité ayant été cultivés en France, dans les régions du Morvan, du Jura, du Poitou et de Bourgogne comme le précise Europe 1. Un sapin naturel émet en moyenne 3,1 kg de CO2 par an, alors qu'un sapin artificiel en émet... 8,1. La différence est nette.
Et même si le sapin artificiel peut être réemployé une année après l'autre, ce qui semble positif, il faudrait, pour que son bilan carbone devienne favorable, l'utiliser... pendant au moins 20 ans. Rien que ça.
Cependant, détaille Le Figaro, l'achat d'un sapin naturel n'est pas dépourvu de soucis. Par-delà la réticence légitime à installer un arbre déraciné chez soi, la culture de ces sapins peut impliquer "le recours à des produits phytosanitaires tels que le glyphosate, les pesticides ou les fongicides, des hormones de croissance". Tant et si bien que certains privilégieront les sapins certifiés 'Agriculture Biologique', dépourvus de tous les produits cités plus hauts.
Pour rappel, recycler son sapin de Noël implique de retirer ses décorations (évidemment) et d'amener le sapin à un point de collecte, en s'informant des localisations en question auprès du site de sa ville. Pour les Parisiens par exemple, le site de la Mairie détaille la liste de ces points.
Détail à conserver à l'esprit néanmoins : "Il ne faut pas que le sapin naturel soit recouvert sur ses branchages avec de la neige artificielle ou des couleurs parce que malheureusement, ça ne le rend plus compostable", explique à Femme Actuelle Florence Clément, chargée d'information à l'Agence de transition écologique.