« L'ETA a décidé l’arrêt définitif de son activité armée ». C’est ce qu’affirme un communiqué, datant d’hier, concernant l’organisation séparatiste basque. Cette annonce met un terme aux violences d’un des plus mortels groupes terroristes européens. La décision de l’arrêt total des violences a été négociée depuis plus d’un an et demi, grâce notamment à certaines personnalités internationales emmenées par Kofi Annan, l’ancien secrétaire générale de l’ONU. De plus, les gouvernements français et espagnol maintenaient une pression policière constante et de plus en plus efficace sur le groupe terroriste.
Depuis sa naissance, en 1959, l’ETA a provoqué la mort de plus de 800 personnes, par des tirs de balles ou par des attentats à la bombe. La première attaque remonte au 7 juin 1968 lorsque le garde civil José Pardines a été assassiné. Le dernier acte présumé remonte à mars 2010 : un policier français avait été abattu lors d’une fusillade à Dammarie-les-Lys, en Seine-et-Marne.
Pour les proches de victimes de l'ETA, qui espéraient une dissolution définitive, la déception est grande. « Aujourd'hui nous sommes déçus car il reste à en finir totalement » avec l'ETA, a déclaré Maria del Mar Blanco, soeur de l'élu conservateur Miguel Angel Blanco, assassiné en 1997.
Nicolas Pouilley
(Source : lemonde.fr)
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