A chaque retour de vacances, de week-end ou même de grosse pause dej', c'est la même chose : on a zéro envie de se relancer dans le boulot. On traîne sur Internet, on discute, on passe le temps à s'atteler à des tâches dont l'urgence avoisine le néant ; bref, on est extrêmement peu productive. S'enchaîne alors une journée ultra-longue et quasi perdue à ne faire que le strict minimum - alors qu'une solution toute simple existe pour qu'on puisse se concentrer rapidement.
Comment ? En s'accordant un petit temps pour se reconnecter. D'après une étude parue dans le Journal of Management, la reconnexion définit le processus de retour dans un esprit de travail sain après une période de repos bien méritée, quant à elle baptisée la déconnexion.
Pendant ce court instant, on peut choisir de planifier la journée de travail à venir, de penser aux tâches que nous devons accomplir dans les prochaines heures (voire jours), aux défis potentiels qui pourraient survenir et au soutien et aux ressources dont nous pourrions avoir besoin pour atteindre nos objectifs.
"Nous savons que déconnecter en dehors des heures de travail est important parce que cela permet d'obtenir des résultats positifs comme un quotidien plus satisfaisant et moins éreintant", explique Charlotte Fritz, co-autrice de la recherche. "Après, nous devons aussi penser à aider les gens à se reconnecter mentalement au travail au début de leur journée, afin qu'ils puissent être davantage productifs et immergés dans leur boulot. Cela ne suffit pas de se rendre au bureau."
Quelques exemple concrets à essayer : faire une to-do list sur papier (écrire ce qu'on a à faire permet de s'en décharger mentalement et de se mettre dans une ambiance studieuse), préparer une conversation avec son ou sa supérieur·e pendant son trajet dans les transports, ou encore répondre à des mails pendant 30 minutes en arrivant à notre poste de travail. Des activités qui permettent de créer une sorte de SAS de transition pour réactiver la concentration, et arrêter de passer ses journées dans un vide professionnel intersidéral.
Car d'après Charlotte Fritz, les employé·es les plus investi·es seraient "plus satisfaits de leur travail, apprécieraient davantage les tâches qu'on leur assigne et auraient un meilleur rendement ". On ne dit pas non.