Être première dame ou journaliste, il faut choisir. C’est du moins peu à peu la ligne de conduite que suit Valérie Trierweiler, qui vient d’annoncer qu’après « une période de réflexion », elle a choisi de « renoncer » à un projet d'émission de télévision sur D8 (groupe Canal +). « Avec D8, où je travaillais depuis sept ans (...) nous avions imaginé un ou deux documentaires sur des grandes causes comme l'éducation des petites filles dans le monde ou les problèmes démographiques », a-t-elle expliqué dans un entretien au quotidien Ouest-France. « C’était un beau projet à vocation humanitaire, mais je comprends que, pour certains, être la compagne du Président et travailler pour une télévision puisse susciter des interrogations voire un trouble, c’est pour cette raison que je ne donne pas suite ». La journaliste, qui travaille pour le magazine Paris Match depuis 22 ans, compte bien cependant continuer sa « chronique littéraire qui n’a rien à voir avec la politique ». « Mes enfants sont à ma charge et je ne vois pas comment faire sans salaire », a-t-elle souligné. Mais la compagne de François Hollande entend bien en parallèle mener de front une activité adéquate à son rôle de Première dame. Quand sa prédécesseure Carla Bruni avait décidé de soutenir la cause de l’éducation, Mme Trierweiler a quant à elle choisi de se dédier à la cause des enfants. « Je n’oublie pas la chance dont j’ai bénéficié dans la vie. Il est temps pour moi de rendre, en me mettant au service des autres ; et des enfants en particulier », a-t-elle confié.
Celle qui n’est plus « une simple citoyenne », revient par ailleurs dans cette interview sur le fameux « tweetgate », qui a ébranlé les premiers jours du mandat Hollande. Évoquant son tweet de soutien à Olivier Falorni, candidat PS dissident face à Ségolène Royal, elle concède avoir été « maladroite, puisque cela a été mal interprété». « C’était une erreur que je regrette », souligne-t-elle avant de poursuivre : « Je n’avais pas encore réalisé que je n’étais plus seulement une simple citoyenne ». « Quant à ce que François et moi nous nous sommes dit, cela relève "des affaires privées" et restera donc privé ! », conclut-elle.
Cette interview paraît alors qu’en pleine Fashion Week parisienne, la Première dame a suscité un léger émoi en apparaissant au premier rang du défilé d’Yves Saint-Laurent. Celle qui avait revêtu une paire d’escarpins de la marque française lors de sa visite à la Maison Blanche avait choqué certains, qui s’étaient empressés de dénoncer une gauche « bling bling ». Sa présence en « front row », aux côtés de la papesse de la mode Anna Wintour et de l’ancien compagnon du créateur Pierre Bergé, a fait couler de l’encre, certains pointant du doigt une Première dame pas très « normale ». D’autres y voient au contraire une Première dame concernée par une industrie française d’envergure, qui saura reconnaître la « beauté époustouflante » de ce défilé tant attendu. Une chose est sûre : Valérie Trierweiler ne laisse personne indifférent.
Crédit photo : AFP
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