«Iatseniouk a exigé au nom du Maïdan (la place ou se concentre la contestation depuis le début de la crise, et le nom du mouvement de contestation ndlr) que Ianoukovitch donne sa démission. Ianoukovitch a promis de le faire. Nous attendons la confirmation écrite», a rapporté Mykola Kateryntchouk, député d’opposition à la presse en début d’après-midi. Une demi-heure plus tôt, la presse ukrainienne annonçait la démission de Viktor Ianoukovitch. Une information rapidement démentie par la conseillère du président.
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Illustrant la confusion qui règne au sommet du pouvoir ukrainien, en milieu de journée, la police a publié un communiqué dans lequel elle acte son ralliement « aux côtés du peuple » et dit partager son aspiration « aux changements rapides ». «Nous rendons hommage aux morts», conclut le texte, en référence aux 80 victimes des affrontements entre les manifestants et les forces de l’ordre cette semaine à Kiev. Une dizaine de minutes plus tard, le bras droit de Ioulia Timochenko était élu président du Parlement. Et vers 12 h 30, un autre proche de Timochenko, Arsen Avakov, était nommé ministre de l’Intérieur par intérim lors d’une séance parlementaire avec 275 voix pour sur un total de 324 sièges.
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