Ioulia Timochenko, oligarque ukrainienne et femme de pouvoir, est une habituée du classements des personnes les plus puissantes du monde établi chaque année par le magazine Forbes. En 2005, elle s’y plaçait en troisième position chez les femmes. En 2008, elle dégringole à la 17e place, puis à la 47e l’année suivante.
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Ioulia Timochenko est la première ukrainienne à passer le premier tour d’une élection présidentielle dans son pays, depuis la chute de l'URSS. Lors du premier tour des élections en 2010, elle récolte 25,05% des voix, juste derrière Viktor Ianoukovitch, lui permettant d’affronter ce dernier au second tour. Mais les ennuis commencent alors: Viktor Ianoukovitch refuse la tenue d’un débat télévisé entre les deux candidats. À l’issue d’un second tour entaché de soupçons de fraude, elle recueille 45,47% des voix, contre 48,95% pour son opposant. Si elle accepte la défaite, elle refuse alors de quitter son poste de Premier ministre.
C’est à la fac de Dnipropetrovsk, où elle étudie la technologie cybernétique, qu’elle rencontre son époux de toujours, Oleksandr Timochenko, en 1979. Fils du responsable politique de la région de Dnipropetrovsk, son carnet de relations est bien garni et va propulser la carrière politique de sa femme. Leur fille Eugénia est née l’année suivante de leur mariage.
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Ioulia Timochenko déteste son père, et pour une bonne raison: il a laissé tomber le domicile familial alors qu’elle était âgée de seulement trois ans. Elle a même rejeté son patronyme, adoptant jusqu’à son mariage celui de sa mère, Telehina.
Incarcérée en 2011, Ioulia Timochenko est admise dans un hôpital carcéral pour soigner une hernie discale. Mais les docteurs découvrent chez elle une maladie de la peau étrange qui toucherait la moitié de sa peau - surtout le dos et les bras. Pour certains, cette mystérieuse maladie serait en réalité la conséquence des mauvais traitements subis par Ioulia Timochenko.