Un scanner peut-il indiquer une personne est raciste ? C’est à cette question pour le moins polémique que tente de répondre la revue « Psychological Science » qui indique que le fait d’être raciste changerait notre façon de percevoir les visages.
Pour prouver ces dires, plusieurs personnes dont le degré de racisme a été testé via des questions implicites ont été placées dans un scanner. Des visages caucasiens et d'origine sub-saharienne ont alors été présentés. De là, les chercheurs avaient tout le loisir de découvrir quelle zone du cerveau était ou non activée, tout en ne sachant pas quel visage était présenté. Le « jeu » consistait alors à deviner si le sujet percevait un visage caucasien ou non.
En regardant de près l'aire fusiforme de notre cerveau, celle dédiée à la reconnaissance des visages, les chercheurs n’ont pas eu de mal à détecter les cerveaux « racistes », ce qui laisse à penser qu’il serait donc possible de reconnaitre quelqu’un de raciste en observant les réactions de son cerveau.
Malgré tout, ces résultats sont à prendre avec des pincettes car les données sont encore bien trop limitées pour être vraiment exploitables.
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