Développement d’une meilleure estime de soi, participation à la vie démocratique, amélioration des capacités d’adaptation mais aussi accession à l’éducation et à l’emploi, sont autant de démarches rendues possibles par l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Fondamentaux dans les cultures occidentales, ces savoirs font pourtant défauts dans beaucoup de pays. Ainsi, dans la région de Mopti au Mali, neuf femmes sur dix sont analphabètes. En Chine, la majorité des femmes vivant dans les zones rurales n’ont pas été scolarisées ; leur famille n’ayant pas souhaité investir leurs maigres ressources dans l’éducation d’une fille.
Pour Claire Calosci, directrice générale internationale d’Aide et Action, si la crise économique mondiale touche le secteur de l’éducation, il ne faut pas pour autant négliger la lutte contre l’analphabétisme et l’illettrisme. « Les conséquences de la crise économique actuelle nous montrent que le droit à l’éducation n’est jamais une chose acquise », déplore-t-elle. Et de poursuivre, « cette crise constitue une occasion d’investir prioritairement en faveur des secteurs sociaux et des populations les plus fragiles ».
Marie-Laure Makouke
«Mi Otro Mundo», école alternative au Pérou