Vous travaillez dans une grosse boîte et chaque mois, toutes les équipes sont conviées à des événements festifs. Dîners dans des restaurants privatisés, soirées dansantes, séances d'escape-game...
Cette tradition américaine connue sous le nom de "team-building" vise à renforcer les liens entre la hiérarchie et les salarié·es, par le biais d'événements divertissants loin de l'univers sérieux et cadré des bureaux. L'occasion idéale de découvrir ses boss et ses collègues sous un nouveau jour.
Si certain·es adorent participer à ce type de fêtes, d'autres en revanche se sentent mal à l'aise avec le principe, ou bien n'ont tout simplement pas le temps de s'y rendre régulièrement, préférant privilégier leur vie personnelle en dehors des heures de bureau.
Mais quand on travaille dans une boîte très attachée à ces événements, il se peut qu'on finisse par vous le reprocher. Quelle est dans ce cas la bonne attitude à adapter ? D'un point de vue strictement juridique, rien ne vous oblige à y assister.
En effet, le Code du travail ne spécifie pas qu'un·e salarié·e doit se rendre à une sortie organisée par l'entreprise, du moment qu'elle n'est pas comprise pendant les heures de travail.
Si vous n'avez pas d'obligation légale d'y participer, faire systématiquement l'impasse sur les sorties festives risque toutefois de ne pas vous faire gagner des points auprès de votre hiérarchie.
Si c'est précisément votre cas, peut-être pouvez-vous essayer d'y aller au moins une ou deux fois par an ? Demandez à connaître la date suffisamment à l'avance afin que vous puissiez vous organiser de votre côté si besoin.
Dans le cas où vous avez fait acte de présence quelques fois, mais que l'on continue à vous faire remarquer que vous manquez souvent les apéros entre collègues ou les événements officiels, il ne vous reste plus qu'une solution : jouer la carte de la diplomatie.
Le meilleur moyen reste aussi d'expliquer gentiment, mais fermement, que vous ne pouvez pas venir (sans forcément toujours spécifier pourquoi). Alyse Kalish, autrice d'un billet publié sur le site The Muse donne quelques astuces pour se défiler sans vexer ses collègues.
"La clé de tout rejet est de ne pas le rendre personnel. Concentrez-vous plutôt sur votre décision et sur les raisons pour lesquelles vous ne pouvez pas ou ne voulez pas vous joindre à eux·elles. Vous pouvez par exemple leur dire : 'j'adore discuter avec vous, mais ce genre d'événements, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé", conseille l'autrice.
À vous de trouver la meilleure manière de présenter les choses !
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