« Le 7 janvier dernier, les frères Kouachi tuaient 12 personnes dans les locaux de Charlie Hebdo, à Paris. Puis c'est au tour d'Amedy Coulibaly d'abattre un policier à Montrouge et 4 otages dans un supermarché casher. Ces trois tueurs étaient équipés d'armes à feu redoutables : fusils d'assaut Kalachnikov, lance-roquette M82, grenades, explosif à usage civil, armes de poing russes Tokarev. Un véritable arsenal d'armes de guerre. Au lendemain de ces attentats meurtriers, une question se pose : d'où provenaient ces armes ? Officiellement, 3 millions d'armes circulent dans notre pays mais officieusement, on parle de 10 millions, voire beaucoup plus. Notre pays ferait partie des 5 pays les plus armés d'Europe. Vous verrez que dans les banlieues de certaines grandes villes, il est possible d'acquérir des armes de guerre pour un prix dérisoire. Le célèbre pistolet mitrailleur Kalachnikov est devenu banal dans les mains des braqueurs et des djihadistes. Les frères Kouachi et Amédy Coulibaly en étaient équipés lors des massacres qu'ils ont provoqués à Paris. Tout comme Mehdi Nemmouche, l'auteur de la tuerie du musée juif de Bruxelles en mai dernier. Comment ces armes, fabriquées le plus souvent dans l'Est de l'Europe, parviennent-elles en France ? »
C’est un document dans l’air du temps que diffusait M6 ce 1er février dans le cadre de l’émission « Zone Interdite » avec « Terrorisme, grand banditisme : d'où viennent les armes ? ». L’occasion de découvrir comment se procurent les armes en France et d’où partent les trafics, mais aussi de pénétrer les entrailles du « dark net », cet endroit où les règles ne s’appliquent plus et où l’on peut tout faire en quelques clics, et surtout tout acheter.
Ci-dessous, vous pouvez découvrir un extrait du reportage « Terrorisme, grand banditisme : d'où viennent les armes ? » qui est disponible dans son intégralité sur le site de la chaîne et ses applications mobiles durant sept jours.