Affaire Iris Mittenaere : on a recueilli pour vous les excuses bidons de mecs accusés de violences
Affaire Iris Mittenaere : on a recueilli pour vous les excuses bidons de mecs accusés de violences
"Mon impulsivité est un problème", s'est confié Bruno Pelat après la plainte de sa compagne Iris Mittenaere pour violences conjugales. "Impulsivité" ? Un doux euphémisme qui s'ajoute à une longue liste "d'excuses" classiques dans ce genre d'affaires.
Des excuses qui constituent toute une rhétorique, bien moins anodine qu'on ne pourrait le croire : c'est la rhétorique "anti-#MeToo" telle que la décrypte avec une très grande minutie la journaliste et autrice Rose Lamy dans ses essais et sur son compte Instagram "Préparez vous pour la bagarre". De nombreuses affaires en donnent un léger aperçu. Et c'est régulièrement affligeant.
Les excuses de Nicolas Bedos par exemple, accusé de harcèlement et d'agression sexuelle, mais parlant d'un "numéro d'ivrogne", "de la lourdeur, de la drague", aux antipodes des "choses absolument dégueulasses" qu'on associe à son nom.
Autre excuse bidon ? Accusé de violences sexuelles par 13 femmes, Gérard Depardieu a réagi dans les pages du "Figaro" à propos de l'une de ses nombreuses plaignantes, l'actrice Charlotte Arnould : "Alors, me dit-on, elle était sous emprise. Mais on est tous sous emprise. Moi-même je suis sous emprise : mon ADN, la famille, la société, l’argent…".