"Cela n'a absolument rien à voir avec la qualité de votre travail", avertit Robin Ryan, coach de carrière, sollicité par le site américain Real Simple. Même si c'est peut-être vrai - une augmentation aiderait - ce n'est pas de cette façon que les employeurs décident de la rémunération.
La bonne attitude à adopter : Les salaires et les promotions sont basés sur votre contribution à l'entreprise, alors lorsque vous négociez, assurez-vous d'attirer l'attention sur vos compétences et la valeur ajoutée que vous apportez à l'entreprise, plutôt que sur vos besoins personnels.
"N'oubliez pas que vous n'êtes pas la seule personne impactée par les mises à pied ou les changements de personnel", souligne Robin Ryan. "Tout le monde ressent probablement le stress d'une petite équipe, alors si vous voulez en parler à votre patron, faites-le d'une façon qui semble positive", conseille le coach.
La bonne attitude à adopter : Établissez votre liste de tâches à réaliser en priorité et faites-en part à votre supérieur·e. Cela lui donnera automatiquement un aperçu de votre charge de travail, et elle/il sera plus en mesure de vous aider ou de vous accorder certains délais.
"Cette déclaration ne fait preuve d'aucun dynamisme, de créativité ou de professionnalisme", analyse la coach en affaires américaine Irina Baranov, pour Real Simple.
S'il est normal de ne pas tout connaître et de ne pas tout savoir faire, le signifier clairement à votre boss sans proposer de solution ou en s'avouant vaincu d'avance ne fera certainement pas bonne impression.
La bonne attitude à adopter : La capacité à résoudre des problèmes est une compétence fortement valorisée dans le monde du travail. Essayez de comprendre les choses par vous-même dans un premier temps. Si ce n'est pas suffisant, n'hésitez à pas à demander de l'aide tout en montrant que vous êtes déterminé·e à apprendre.
Si vous souhaitez dénoncer une injustice ou améliorer vos conditions de travail, il est bien sûr nécessaire d'aborder le sujet avec votre hiérarchie. Mentionner vos collaborateur·rices pourrait sembler un bon moyen d'étayer vos propos.
Mais c'est en réalité une fausse bonne idée, car votre boss risque immédiatement de se dire que vous parlez des problèmes dans son dos avec vos collègues. Pas idéal pour entamer le dialogue.
La bonne attitude à adopter : Si vous éprouvez le besoin de signaler à votre hiérarchie une dysfonction au sein de votre équipe, demandez un entretien au préalable et exprimez calmement votre point de vue.
Si vous n'êtes pas la/le seul·e à avoir des doléances, vous pouvez formuler une demande collective , mais à condition que vos collègues participent également à la réunion. Dans tous les cas, évitez de vous exprimer au nom d'une personne qui n'est pas présente lors de la discussion.
"Évitez cette phrase à tout prix", conseille Robin Ryan. "Votre chef·ffe va avoir l'impression que vous restez coincé·e dans vos habitudes et que vous êtes inapte à vous adapter", détaille la coach selon qui ce genre d'attitude peut nous faire rater une promotion ou d'être affecté·e à de nouveaux projets.
La bonne attitude à adopter : "Si le nouveau mode de fonctionnement est chamboulé, expliquez que vous avez besoin d'un petit temps d'adaptation tout en restant positif·ive et ouvert·e au changement", suggère Robin Ryan.
Vous pourriez être tenté·e de servir cette phrase à la fin d'une mission ou lors d'un entretien d'évaluation. Mais sachez que cet argument ne vous fera pas nécessairement gagner en crédibilité. "Il n'y a pas deux êtres humains qui se ressemblent, alors se comparer à une autre personne, c'est chercher les ennuis", explique Irina Baranov.
La bonne attitude à adopter : Pour "se vendre" auprès de sa hiérarchie, mieux vaut se concentrer sur sa propre valeur et sur la façon dont on compte s'investir au sein de l'entreprise.