"Mes organes se sont déplacés !" : Emma Stone raconte son expérience du corset

S'il y a bien une chose qu'Emma Stone a détesté lors de son dernier film, c'est de porter un corset. L'élément de lingerie qui squattait le top des tendances de sous-vêtements au XVIIIe siècle est nettement plus proche d'une cage étriquée pour buste féminin que d'un dessous agréable à enfiler.

Lorsqu'elle a endossé le rôle d'Abigail Masham, qui deviendra l'une des favorites de la reine Anne, sur le tournage de The Favorite, le costume était d'époque et donc corseté. Une première pour l'actrice qui en parle encore avec un dégoût plutôt compréhensible.

Invitée aux côtés d'Eddie Redmayne, de Jude Law et de Melissa McCarthy sur le plateau du Graham Norton Show de la BBC - l'une des émissions les plus regardées au Royaume-Uni -, l'actrice américaine se confie sur les coulisses du long-métrage et plus principalement sur cette pièce historique qui faisait autrefois partie du vestiaire des femmes aisées et nobles.

Elle ne mâche pas ses mots, et à juste titre ; l'expérience a été plutôt traumatisante. "Après environ un mois, mes organes ont commencé à se déplacer car ils ne pouvaient pas faire autrement", et ce, entièrement à cause de son costume qui a même changé la forme de son corps. "C'était seulement temporaire, mais c'était dégueulasse", ajoute-t-elle.

Elle tente ensuite d'expliquer le phénomène plus précisément : "Le bas de mon estomac, ou peu importe ce qu'il y a à cet endroit - je ne suis pas docteur -, est descendu. Il me semble que seules mes côtes n'ont pas bougé". On a du mal à s'imaginer porter un tel instrument de torture pendant plus de dix minutes et pourtant, les femmes britanniques (et françaises aussi) s'y retrouvaient engoncées pendant plusieurs heures par jour.

Emma Stone plaisante en disant qu'au moins, elle a "acquis un tout nouveau sens de l'expression 'j'ai le coeur au bord des lèvres'", et que vivre à leur façon l'a rapprochée des femmes de cette période, et de ce qu'elles traversaient au quotidien.

Elle conclut la discussion en riant, avec un conseil que l'on s'empressera de suivre :"Si vous n'avez pas à le faire, ne le faites pas !".