Et autres boutons bien blancs. C'est à la fois extrêmement dégueu et fabuleusement satisfaisant.
Quand on est en plein milieu d'une conversation importante avec sa moitié, pourquoi lui fermer la porte au nez ? Soulager sa vessie en compagnie de l'autre, c'est la preuve même que vous avez atteint le summum du confort dans votre couple. Attention, on parle seulement et uniquement de la petite commission hein.
Votre homme a transpiré et il a peur de sentir comme la ligne 13 du métro parisien. Pleine de dévotion, vous vous approchez donc de ses aisselles pour vérifier ce qu'il en est. Si c'est pas de l'amour, ça ?
Finalement, peu importe le côté par lequel ça sort. En vous occupant (nettoyant) de votre douce moitié comme une mère poule, vous venez de sceller votre amour.
On ne s'est pas totalement engagé auprès de l'être aimé tant qu'on n'est pas parti à la chasse aux poils dans son dos.
Dégueu mais bien pratique quand il n'en reste qu'un (encore plus pratique après un aïoli).
Bon, là on atteint les sommets de l'anti-glamour. Mais c'est aussi ça l'amour : éructer du gaz coincé dans le tube digestif par la bouche sans faire sourciller celui qui partage notre vie.
Bien sûr, il faut d'abord en discuter. On n'urine pas sous la douche en secret et surtout, on ne dépasse jamais ô grand jamais la limite : faire pipi sous la douche AVEC l'autre. Faut pas abuser quand même.
Quand on souffre plusieurs jours par mois tous les mois, il est normal d'avoir envie de partager ce qu'on ressent. Et puis si vous ne pouvez pas parler à votre moitié de vos ovaires en feu, de votre flux que rien ne semble arrêter et de vos intestins qui se tordent, alors qui va bien vouloir vous écouter ? (Votre mère n'est pas une réponse acceptable).
Pouvoir dire à celui qui partage notre vie : "Sors de la salle de bain, je dois faire caca" est la preuve ultime que l'on est en train de vivre une merveilleuse histoire d'amour. Un peu cracra certes, mais une histoire d'amour dans laquelle on se sent bien.