Chaque jour, 59 000 enfants meurent de malnutrition, de mauvais traitements, ou à cause des guerres. Miguel Cruz, photographe espagnol, connaît bien ce problème. Sa famille avait très peu de moyens et chaque fin de mois était difficile. Il a aussi beaucoup voyagé. Il a photographié des enfants qui erraient dans les rues au lieu d'aller à l'école. Il a capté la détresse dans leurs yeux malicieux. Puis, il a publié un livre de photographies d'enfants et avec les bénéfices, il a créé l'association Un regard, un enfant.
Peu à peu, l'association grandit, et lance des missions aux quatre coins du monde : France, Bolivie, Cambodge, Cuba ou plus récemment Maroc. Depuis 2006, Emmanuelle Doucet est salariée à plein temps pour "Un regard, un enfant". Diplômée d'un master en Humanitaire et attachée à la cause des enfants, c'était la personne idéale. C'est elle qui trouve les financements, organise et suit les missions. " Mes fonctions de coordinatrice sont variées ", dit-elle, " mise et place et suivi de projets, communication, et recherche de partenaires. Je n'ai pas le temps de m'ennuyer ! "
Un regard, un enfant s'est fixé trois objectifs :
• aider la scolarité des enfants issus de milieux défavorisés
• lutter contre la pauvreté infantile et l'esclavage des enfants
• promouvoir la citoyenneté, les libertés, la justice et les droits de l'enfant dans le monde
En France et à l'étranger, l'association distribue du matériel scolaire et travaille avec des maisons de quartiers ou des associations locales. Au Maroc par exemple, a été créé un foyer d'hébergement pour les enfants des rues, à Lamzar, dans la province d'Inezgane. Les enfants y sont hébergés, nourris, vêtus et ont accès à un suivi scolaire et médical. Le matin, ils vont à l'école. L'après-midi, ils ont des activités variées : chant, théâtre, sport.
Emmanuelle Doucet est partie au Maroc rencontrer les enfants, en février 2007. " C'est incroyable ! ", s'exclame-t-elle, " certains ont vécu jusqu'à six ans dans la rue. Mais grâce au foyer, ils ont retrouvé confiance en eux, ils sont épanouis. Un des enfants est même devenu premier de sa classe ! "
En Bolivie, un des pays les plus pauvres d'Amérique Latine, Un regard, un enfant aide les enfants des villages andins très reculés. " Nous avons construit trois salles de classe à Cacha, un village très isolé de l'Altiplano ", explique Emmanuelle. " Mais les enfants n'avaient même pas de quoi écrire leurs leçons. Alors nous leur avons donné soixante kits écoliers et des cartables remplis de fourniture scolaire. "
Comment est financée l'association ?
" Notre association est entièrement financée par les dons des particuliers, et les opérations que nous organisons avec les entreprises. C'est un choix politique de l'association ", précise Emmanuelle. " Nous avons préféré ne pas recevoir de subventions publiques pour être entièrement libres du choix de nos missions. Pour précision, l'association est bien entendu apolitique. "
A la suite d'un partenariat avec Heinz, Un regard, un enfant a gagné 33 000 € en trois semaines. 10 centimes par bouteille achetée lui ont été reversés. En 2007, ils ont récolté 102 000 € en organisant l'opération " Vente directe a du coeur ", en partenariat avec la Fédération de la vente directe.
Un regard, un enfant a besoin de vos dons pour aider les enfants.
• Vous pouvez donner de l'argent sur le site (le paiement est sécurisé avec Paypal).
• Vous pouvez envoyer du matériel scolaire, des produits de soins et d'hygiène, des savons, des crèmes hydratantes, des peluches et des jouets, qui seront distribués directement aux enfants.
Pour les dons en nature, voici l'adresse de livraison :
Par la poste :
Association "Un regard, un Enfant"
4 bis boulevard Morland - 75004 Paris
Par vos propres moyens :
Association "Un regard, un Enfant"
chez COX & CO
7 rue Charlot - 75003 Paris