1er Mai : des milliers de manifestants dans les rues contre l'austérité
Publié le 2 mai 2012 à 11:39
Par La rédaction | Journaliste
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Près de 300 cortèges ont battu le pavé hier en France lors du traditionnel défilé du 1er Mai. Une forte mobilisation placée, à l’approche du second tour de l’élection présidentielle, sous le signe de l’austérité.
1er Mai : des milliers de manifestants dans les rues contre l'austérité 1er Mai : des milliers de manifestants dans les rues contre l'austérité© AFP
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L’appel commun des organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires et UNSA a été largement suivi hier. 316 000 manifestants en France selon le ministère de l’Intérieur, 750 000 personnes selon les syndicats, ont défilé pour ce 1er Mai très politique.

A Paris, en effet, Nicolas Sarkozy avait décidé d’organiser son propre rassemblement, vu comme une provocation par les leaders syndicaux. Il a ainsi a défendu place du Trocadéro sa conception de « la valeur travail » : « La France du travail n'a pas à s'excuser pour son patrimoine, pas à s'excuser pour ses efforts, pas à s'excuser pour son mérite. Ce qu'elle possède, elle l'a gagné », a-t-il scandé. Tandis qu’à gauche, le Parti socialiste et le Front de Gauche, ont défilé derrière les cortèges syndicaux contre la droite qui « divise » et « oppose » en organisant un « contre 1er Mai » selon les mots de Martine Aubry. Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a par ailleurs réaffirmé sur BFMTV, que « le 1er Mai appartient aux travailleurs et à personne d'autre », estimant que le discours de Nicolas Sarkozy sur le travail est devenu « insupportable ». Le secrétaire général de le CGT a, lui, appelé à voter pour François Hollande.

Le candidat socialiste avait quant à lui choisi de prendre le contre-pied de son adversaire, en se rendant à Nevers afin de commémorer l'anniversaire de la mort de Pierre Bérégovoy. Marine Le Pen, enfin, a indiqué sans surprise lors de son rassemblement qu’elle refusait de choisir entre Hollande « faux espoir » et Nicolas Sarkozy, « nouvelle déception ».

Ailleurs, en France, les marcheurs se sont rassemblés pour combattre l’austérité et réclamer une véritable politique de croissance à cinq jours du second tour. Environ 20 000 personnes à Marseille, plus de 12 000 à Bordeaux et entre 10 000 et 40 000 à Toulouse où les slogans anti-sarkozyste se mêlaient aux revendications de défense des salaires, de l’emploi et du service public. A Rennes et en Alsace, la mobilisation a aussi été particulièrement importante.

Ide Parenty

Crédit photo : AFP

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