Dans la torpeur d'un début de soirée d'août, une envie soudaine vous prend : celle de profiter de votre partenaire. Voici quelques arguments pour vous convaincre définitivement de ne pas réprimer ce désir irrépressible.
Si le "j'ai la migraine" est connu comme le prétexte de toutes celles et ceux qui ont la flemme de se déshabiller, celui-ci ne tient pas la route d'un point de vue scientifique. En effet, juste avant l'orgasme, le cerveau libère des endorphines. Ceux-ci calment les terminaisons nerveuses responsables de la douleur et peuvent soulager les maux de tête mais aussi certaines douleurs liées à l'arthrite, par exemple.
Au lieu de compter les moutons, caressez celui ou celle qui occupe l'autre moitié du lit. L'acte sexuel a des vertus relaxantes qui peuvent venir à bout de l'insomnie en libérant le corps des tensions et en détendant les muscles. Le corps sécrète alors des hormones comme la sérotonine et l'ocytocine et diminue également la production de cortisol, l'hormone du stress.
Plus de détente, de sommeil... donc plus de bien-être et de joie. En plus du cocktail détonant mentionné ci-dessus, le coït agirait comme une espèce d'antidépresseur. Copuler contribue à libérer de la dopamine qui agit sur le plaisir et le bien-être.
Avis aux acharné(e)s de la fonte, des salles de fitness et autres tapis de course, détendez-vous et faites l'amour. Les rapports sexuels étirent et tonifient le bassin, les cuisses, les fesses, les bras et les muscles du cou. Par ailleurs, l'activité sexuelle stimule aussi la production de testostérone qui permet d'avoir des os plus forts et une plus importante masse musculaire.
Le sexe joue donc sur le moral, la forme physique et... l'odorat ! Oui, si la masturbation "rend sourd", le coït développerait votre nez. Après l'amour, la prolactine, encore une hormone, circule vers le cerveau et favorise le développement de nouveaux neurones dans le bulbe olfactif, le centre qui régit l'odorat dans le cerveau.
Moralité, les relations sexuelles aident à se sentir bien et à bien sentir.