5 sujets de conversation à éviter lors d'un repas de Noël

Pour passer un bon repas autour du sapin, il n’y a pas de secret. La seule garantie de retrouvailles apaisées, où aucun mot ne dépasse l’autre, c’est de bannir les sujets à risques, et ils sont nombreux. En voici un échantillon, à adapter bien entendu selon les opinions politiques de votre famille, leurs habitudes, leurs goûts et leur degré plus ou moins important d’alcool dans le sang....

Selon un sondage Opinion Way repris dans le JDD de décembre 2011, 37% des personnes interrogées confirment qu'une discussion politique en famille s'envenime au bout de quelques minutes. Entre le vieil oncle Albert qui ne peut pas s’empêcher de ressortir Marx à toutes les sauces et le jeune cousin fraîchement sorti d’école de commerce et nourri aux théories libérales, inutile de s’acharner, le courant ne passera jamais. Mieux vaut donc éviter tout sujet relatif à la politique, histoire d’échapper à l’empoignade. Et attention aux questions-piège glissées subrepticement dans la conversation, comme « Vous avez vu les derniers sondages de popularité de François Hollande ? ».

A Noël, mieux vaut mettre ses griefs sous le tapis, les vieilles rancoeurs peuvent s’avérer aussi indigestes que la bûche aux marrons en fin de repas. Entre la fois où Papy, peu sensible aux charmes du rock, cette « musique de sauvages » a cassé tous les 33 tours de votre père et celle où Julien a poussé le petit cousin qui ne savait pas nager dans la piscine, sans parler des vieilles querelles non résolues et de vulgaires histoires d’héritage, il y a toujours un ou deux squelettes dans le placard familial. Préférez la guerre froide au conflit armé.

C'est la danse des canards

Attention, terrain miné ! Le foie gras, mets de Noël par excellence, offre l’occasion de débats enflammés. Les défenseurs des animaux dans l’assemblée ne manqueront pas de rappeler aux convives en train d’engloutir leur 10ème toast les souffrances endurées par les canards soumis à des séances de gavage. Pour un dîner serein, optez pour le saumon fumé, peut-être plus toxique mais moins controversé. Et tant que vous y êtes, zappez la bûche. Définitivement indigeste…

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Tout parent - un tant soit peu lucide - sait que l’éducation des enfants est le sujet le plus controversé de la planète. Entre les parents écologistes qui ont banni la télévision à la maison et ceux qui aimeraient bien, justement, mettre la marmaille devant le poste histoire de dîner tranquillement, la dispute guette. Et ne parlons pas de la question épineuse de l’autorité. L’enfant-roi est toujours celui des autres...

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Ah, l’administration, mon bon monsieur…

« Moi, monsieur, je ne suis pas fonctionnaire, je ne peux pas me permettre... » Ah, les serviteurs zélés de l’Etat, éternel sujet de dispute en famille, qui mérite à ce titre une catégorie à lui tout seul. Pour peu que soient présents la tante Catherine, qui travaille en mairie depuis quinze ans, et Michel, cadre en entreprise, c’est l’engueulade assurée. Pour rappel, 73% des jeunes âgés de 15 à 30 ans aimeraient devenir fonctionnaires s’ils en avaient l’opportunité, d’après un sondage Ipsos pour Le Monde paru en 2012. 

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