Ces élus donnent ainsi suite aux critiques récentes émanant de la direction de l'enseignement catholique. Ils jugent que les manuels de SVT (Sciences et vie de la Terre) de classe de première sont hérités de la théorie du genre sexuel. Dans une lettre au ministre , ils déclarent : "'Selon cette théorie, les personnes ne sont plus définies comme hommes et femmes mais comme pratiquants de certaines formes de sexualités : homosexuels, hétérosexuels, bisexuels, transsexuels". Pour conclure leur courrier, ils s'insurgent en niant la véracité scientifique de ces affirmations. Les signataires visent en particulier un passage d'un manuel édité par Hachette : "le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle mais ce n'est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin. Cette identité sexuelle, construite tout au long de notre vie, dans une interaction constante entre le biologique et contexte socio-culturel, est pourtant décisive dans notre positionnement par rapport à l'autre".
Parmi les frondeurs UMP, on peut noter la présence de Christian Vanneste, qui s'est exprimé à maintes reprises sur l'homosexualité. Ses prises de position ayant souvent créé la polémique, en 2005, il déclarait que l'homosexualité était "inférieure à l'hétérosexualité" et que les comportements homosexuels étaient "inférieurs moralement". On remarquera également la signature de Jacques Myard, qui s'est aussi fait remarquer par des petites phrases à l'encontre des homosexuels. En 1998, en plein débat sur le pacs, il avait établi une convergence entre homosexualité et zoophilie. Déclaration qu'il a tenu à confirmer le 13 janvier sur l'antenne d'une radio, le Mouv', évoquant une "perversion sexuelle" . Le site tetu constate que " les gender studies sont enseignées en France, entre autres, à Sciences Po, qui a rendu obligatoire ces cours pour tous les cursus"