Après la décision du président des États-Unis, Barack Obama du retrait d’un tiers des troupes actuellement présentes sur le territoire afghan d’ici à un an, d’autres pays ont également annoncé le rappel de leurs soldats.
Ces décisions sont prises dans un contexte bouleversé par la disparition d’Oussama Ben Laden, et les difficultés financières liées à la crise économique mondiale. Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a estimé que les « progrès » réalisés en Afghanistan permettaient ce retrait partiel. « Les talibans sont sous pression. Les forces de sécurité afghanes se renforcent chaque jour et pourront prendre le relais (des forces internationales) en 2014 », a-t-il déclaré.
Avec 4.000 soldats sur le territoire afghan, la France a aussitôt annoncé qu'elle engagerait « un retrait progressif de ses renforts, de manière proportionnelle et dans un calendrier comparable au retrait des renforts américains ». Même son de cloche en Allemagne, le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a signifié son intention de réduire les troupes. Le pays compte plus de 5.000 militaires sur le sol afghan.
(Source : ladepeche.fr)
Charlotte Charbonnier
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