L'influenceur anglo-américain Andrew Tate a été banni de plusieurs réseaux sociaux : Facebook, Instagram, et même TikTok. Andrew Tate est suivi par de très nombreux followers sur ces plateformes. Facebook l'aurait banni pour avoir enfreint le règlement concernant les "organisations et individus dangereux".
Comme l'énonce le Guardian, Andrew Tate est un "sexiste autoproclamé", pointé du doigt à de multiples fois par les associations féministes, qui ont alerté les plateformes du contenu de ses publications, en les qualifiant "d'extrêmement misogynes". Une expression que l'influenceur lui-même assumerait totalement dans certaines vidéos.
"Je suis réaliste et quand tu es réaliste, tu es sexiste. Il n'y a aucun moyen d'être enraciné dans la réalité et de ne pas être sexiste", aurait à ce titre déclaré le vidéaste - qui est également un ancien kickboxer et participant d'émission de télé-réalité. Cependant, Andrew Tate défend auprès du Guardian sa version actuelle des faits, assurant que tout cela n'est qu'une "parodie" assénée par "un personnage comique".
Alors qu'associations et médias s'inquiétaient de son influence sur ses plus de 4,7 millions de followers, le principal concerné, ex-partisan de Donald Trump et figure emblématique auprès d'un certain public masculin, développait quant à lui son argumentaire dans les colonnes du journal britannique : "Le sensationnalisme sur Internet a prétendu que je suis [sic] anti-femmes alors que rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité".
Un porte-parole de TikTok a cependant ouvertement associé le nom de Tate à celui de la misogynie, "une idéologique haineuse et intolérable". D'autant plus inquiétante dans la mesure où, relate Néon, le hashtag #AndrewTate aurait engendré plus de 12 millions de vues sur TikTok, et son nom généré plus de recherches sur Google "que Donald Trump, Kim Kardashian, Kylie Jenner et le Covid-19" en juillet dernier.