Face aux risques accrus de cancers de la peau, la réglementation des cabines UV va changer, révèle Le Parisien. Pour le docteur Claudine Blanchet-Bardon, vice-présidente du Syndicat national des dermatologues et organisatrice de la journée de dépistage des cancers de la peau qui se tiendra le 24 mai : « Il ne faut pas tolérer ces autorisations de forfaits illimités car ils mettent la santé en danger. Pour certaines personnes, les roux, les gens à peau claire, les UV sont à proscrire ». Ainsi les offres promotionnelles du type « trois séances pour le prix d’une » devraient être interdites et la puissance des lampes à bronzer, plafonnée.
Une nouvelle réglementation qui obligera les professionnels du secteur à s’engager dans la voie du bronzage responsable. Interrogé dans les colonnes du quotidien, Hervé Corlay, vice-président du Syndicat national des professionnels du bronzage en cabine-SNPBC indique : « On va améliorer l’information donnée aux utilisateurs et définir le standard de conseils qui sera la référence dans les centres sérieux. Cela évitera les pratiques douteuses que l’on voyait fleurir ». Ainsi, les professionnels qui accepteront de devenir des acteurs de la prévention solaire pourront afficher un label « Centre agréé ». Les clients y recevront un fascicule « Diagnostic solaire », qui leur permettra de mieux connaître les risques en fonction de leur type de peau.
En France, on compte environ 15 000 cabines UV dont 3 000 sont utilisées par les dermatologues à titre thérapeutique.
(Source : Le Parisien)
Crédit photo : iStockphoto
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