Il est des passions qu'il faut parfois savoir garder secrète. Une recommandation qui a plus que jamais lieu d'être depuis que Lucynda, une jeune femme de 18 ans, est devenue la risée du web après avoir participé à l'émission Confessions intimes. Le reportage, diffusé vendredi 20 décembre sur TF1, propose aux spectateurs de suivre les turpitudes de cette inconditionnelle de Nabilla, qui n'a qu'une seule ambition dans la vie : ressembler à la bimbo de téléréalité, connue pour ses métaphores téléphoniques.
Problème, hormis deux chromosomes X, rien ne semble rapprocher Lucynda de son idole à la plastique en plastique. « Pour moi c'est la femme parfaite, elle a un corps de fou, un corps de rêve, elle a des belles fesses », confie la jeune femme, avant de partir faire du shopping avec sa mère. Un lèche-vitrine durant lequel Lucynda semble naturellement attirée par les robes les plus discrètes et distinguées. Des modèles également appréciés par sa maman qui ne manque pas de soutenir sa progéniture d'un affectueux : « tu vas être énorme là-dedans ».
Imperturbable dans sa quête de la perfection, la jeune femme s'enthousiasme ensuite chez le coiffeur : « Dans quelques heures je serai nabillisée ». Un subtile néologisme augurant d'une non moins subtile séance photo. Un shooting « comme les stars » (ou presque) s'enthousiasme Lucynda. Et de poursuivre par cette question pour le moins étonnante en direction du photographe médusé : « Vous avez le ventilateur qui met les cheveux dans le vent ? ». On assiste ensuite, non sans un certain malaise, à la séance. Lucynda, toutes jambes écartées sur une chaise lance au photographe : « Je suis obligé de faire un bisou pour affiner mon visage ». « C'est pas un bisou que tu fais, c'est un cul de poule », assène alors le professionnel.
La jeune femme est, sans surprise, devenue la risée de Twitter, s'attirant les commentaires acerbes des utilisateurs du site de microblogging, comme celui du très pragmatique Samy Messaoud qui résume à lui seul le scepticisme des spectateurs vis-à-vis de la démarche de Lucynda : « il y a encore un peu de boulot ».