Le Fonds d'action social du travail intérimaire (Fastt), qui se compose essentiellement d'entreprises de l'intérim, a mis en place un nouveau dispositif de crèches d'urgence pour simplifier la vie des intérimaires mamans en Bretagne comme l'indique le site internet du Figaro. Expérimental, ce système installé en Ille-et-Vilaine et dans les Côtes d'Armor, propose d'accueillir les enfants de moins de quatre ans, au sein de cinq microcrèches. Pour pouvoir accéder à ce service de garde, les mamans doivent réserver une place pour l'enfant 48 heures à l'avance, être en mission au moment de la garde, et ne pas demander plus de 190 heures de garde par an. Ouvertes de 5 heures à 22h30, les crèches s'adaptent ainsi aux horaires décalés des mères qui ont recours à l'intérim pour travailler. Ce service est facturé entre 0,35 euro et 2,75 euros de l'heure.
Le Fastt précise que ce dispositif est un moyen de palier l'absentéisme des personnes positionnées sur des missions souvent obtenues au dernier moment : « Les parents qui nous contactent se retrouvent face à un imprévu, n'ont pas de solution de garde, ou alors celle-ci ne colle pas avec les horaires de leur mission, explique-t-on au Fastt. Ce dispositif permet aux entreprises de l'intérim de sécuriser les missions, et d'éviter l'absentéisme. » Une autre initiative subventionnée et également mise en place par le Fastt dans toute la France permet aux intérimaires féminines de faire garder leurs enfants à domicile. Deux solutions d'aide qui simplifient l'organisation de ces femmes intérimaires et mères.
Camille Coutant
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