"C'est le plus grand désordre que je n'ai jamais connu dans ma vie, d'être à la fois professeure, parent, gendarme et concierge", lançait Drew Barrymore lors de l'émission américaine le Today Show, mardi 14 avril. Interrogée sur les défis que le confinement représente quand on a des enfants, l'actrice de 45 ans a livré la difficulté que s'improviser maîtresse d'école implique. Bilan : elle avoue avoir "pleuré tous les jours, toute la journée" ces dernières semaines. "Je ne sais pas s'il y a des bons et des mauvais jours", confie-t-elle à Savannah Guthrie, la présentatrice. "Il y a des bonnes et des mauvaises heures."
Elle explique que "tout est parti en cacahuète" dès que l'école à la maison a commencé. Car, finis les jeux de société et les grasses matinées, bonjour le rôle de prof sans formation auprès de Frankie, 5 ans et Olive, 7 ans. Calcul, lecture, dictée : le programme est chargé et rares sont les parents qui disposent des capacités pédagogiques adaptées à l'enseignement de leurs petit·e·s. Drew Barrymore l'admet d'ailleurs : "Je ne pensais pas que je devais les respecter et les apprécier encore plus que je ne le faisais déjà. Je me suis dit : oh mon dieu, et les enseignants ont des enfants. Est-ce qu'ils y survivent parce qu'ils peuvent partir travailler avec d'autres enfants ?"
Malgré ces petites baisses de moral, l'actrice tient bon. Ouf. "Le bonheur est une guerre que l'on mène tous les jours", philosophe-t-elle. "Je marche dans l'armée de l'optimisme". Sur son compte Instagram, elle explique ainsi allier l'utile à l'agréable, en cochant "la case s'amuser et la case apprendre en même temps" : "On passe nos journées à jouer à des jeux géniaux comme Candy Land. Beaucoup de devoirs scolaires sont aussi des jeux." Pas sûr que tous les enfants soient entièrement d'accord, mais ça vaut le coup d'essayer.
L'actrice, qui est aussi fondatrice de Flower Beauty, une ligne de beauté abordable et cruelty-free, a également annoncé qu'elle s'associait à d'autres personnalités de l'industrie de la cosmétique et du lifestyle - Victoria Beckham et Gwyneth Paltrow pour ne citer qu'elles - afin de collecter un minimum de 6 millions de dollards qu'elles reverseront ensuite à la recherche pour la lutte contre le coronavirus.