C’est un marché de 10 milliards d'euros, 3.000 MW et cinq zones offshore qui sont concernées : Dieppe-Le-Tréport (Seine-Maritime), Courseulles-sur-Mer (Calvados) et Fécamp (Seine-Maritime), Saint-Brieuc (Côtes d'Armor) et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
Début 2011, Alstom et EDF-EN se sont unis sur ce projet et ont choisi de s’allier la semaine dernière au Danois Dong Energy, qui est leader sur ce marché en ayant équipé le quart de l’Europe en éoliennes offshore.
De leur côté, Areva, qui possède des éoliennes en mer au large de l'Allemagne, GDF Suez et Vinci ont conclu un accord pour trois des zones concernées. Areva est aussi partenaire d'Iberdrola pour les deux autres zones.
C’est une course contre la montre pour décrocher ce contrat énorme mais la concurrence est rude, les étrangers comme les Allemands et Portugais sont très intéressés. Le seul point noir est le tarif de rachat, de 150 à 180 euros par mégawatheure (MWh) qui semble trop bas pour de nombreux industriels.
Une seconde phase de même volume devrait être lancée dès avril 2012. La mise en place d'un tel chantier est à long terme, il y aura des études de faisabilité géologique effectuées, puis trois à quatre ans de construction de ce parc éolien.
Gageons que la France soit à la hauteur de réaliser ce projet de grande envergure.
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